cela qu’on souhaite, c’est pour cela qu’on brûle de désir ?
Assez ! vous me rappelez tout ce que je sens en traits de feu, ces pensées-là me font rougir, j’en ai honte.
Pourquoi ? Ne sont-elles pas belles et douces et riantes comme les roses ? C’est une soif qu’on a, n’est-ce pas ? on a quelque chose au fond du cœur de vif et d’impétueux comme une force qui vous pousse ?
Je ne sais comment résister à cette force.
Souvent, n’est-ce pas ? vous aimez à vous regarder nue, vous vous trouvez jolie ? « Quelle jolie cuisse ! quel beau corps ! quelle gorge ronde ! et quel dommage ! » dites-vous.
Oh ! oui, souvent j’ai vu des yeux d’hommes s’arrêter longtemps sur les miens ; il y en a qui semblaient lancer des jets de flamme, d’autres laissaient découler une douceur amoureuse qui m’entrait jusqu’au cœur.
C’est la science, mon maître, qui nous enseignera tout cela.
Quelle science ?
La science que je sais.