Comme la mer mugit ! sa colère est terrible.
Ce sont les œuvres de Dieu, elles frappent, elles déracinent, elles dévorent. Vois comme les rochers sont frappés ; entends-tu l’Océan qui les ébranle et qui voudrait les déraciner pour les rouler dans son sein avec les grains de sable ?
Comme les vagues sont hautes ! (Il se rapproche de lui.) Celle-ci monte, elle va me prendre dans son vaste filet d’écume pour me rouler avec elle… ah ! elle tombe, elle meurt… Au secours ! au secours !
Que crains-tu donc, homme fort ? tâche de donner un coup de pied à l’Océan, ta colère ne fera pas seulement jaillir un peu d’eau.
Grâce ! grâce !
Debout ! debout ! homme fort, la tête haute devant la tempête ! Est-ce de cela que tu as peur ? Une vague, qu’est-ce donc ? N’as-tu pas une âme immortelle ? Que te fait la vie ?
Pitié ! pitié !