Ô Fantaisie ! Fantaisie ! emporte-moi sur tes ailes pour désennuyer ma tristesse !
Ô inconnu ! inconnu ! je suis amoureuse de tes yeux ! Comme une hyène en chaleur, je tourne autour de toi, sollicitant les fécondations dont le besoin me dévore.
Ouvre la gueule ! lève tes pieds ! monte sur mon dos !
Mes pieds depuis qu’ils sont à plat ne peuvent plus se relever. Le lichen, comme une dartre, a poussé sur ma bouche. À force de songer, je n’ai plus rien à dire.
Tu mens, Sphinx hypocrite ! J’ai vu ta virilité cachée ! D’où vient toujours que tu m’appelles et me renies ?
C’est toi, Caprice indomptable, qui passes et tourbillonnes.
Est-ce ma faute ?… Comment ?… Laisse-moi !
Houahô ! houahô !
Tu remues, tu m’échappes !
Heoûm ! eûm !
Essayons ?… Tu m’écrases !… houahô ! houahô !