Ah ! ah ! regarde donc ! Il a si chaud sous ses flammes qu’il se fond lui-même.
Voici les déesses Potniades à qui l’on sacrifiait des cochons de lait !
Horreur !
Voilà la Sosipolis d’Élée ! voilà les dieux cathares de Pallantium ! voilà Vulcain patron des forgerons ! voici le bon dieu Mercure avec son pétase pour la pluie et ses bottes de voyage.
Voyage ! voyage !
Noire et frottée de myrrhe, voici la grande Diane qui s’avance, les coudes au corps, les mains ouvertes, les pieds joints, avec des lions sur les épaules, des cerfs à son ventre, des abeilles à ses flancs, un collier de chrysanthèmes, un disque de griffons et trois rangs de mamelles qui ballottent à grand bruit. Mais la peau du corps lui démange sous les bandelettes qui la serrent.
Ah ! ah ! ah !
Voici la Laphria des Patréens, l’Hymnia d’Orchomène, la Pyronienne du mont Crathis, Stymphalia à cuisse d’oiseau, Eurynome fille de l’Océan et toutes les autres Dianes : l’Accoucheuse, la Chasseresse, la Salutaire, la Lucifère et la Patronne des ports, avec une coiffure d’écrevisses.