Hérodias ou Hérodiade, fille d’Aristobule (un des fils d’Hérode le Grand) et de Bérénice. Hérodias épousa d’abord un de ses oncles nommé Hérode., (Voyez la Notice.)
[La version de Marc (Évangile, vi, 17) et de Mathieu (Évangile, xiv, 3) qui donnent à Hérodias pour premier mari Philippe, est erronée. Philippe, qui était également un des oncles d’Hérodias, épousa non pas Hérodias, mais sa fille Salomé.]
Puis, ayant séduit le tétrarque Antipas, frère de son mari, et, par conséquent, lui aussi son oncle, elle se fit épouser par lui.
Lorsque Caligula retira à Antipas sa tétrarchie et l’exila dans les Gaules, à Lyon, Hérodias refusa de subir un sort meilleur : elle le suivit dans son exil. D’un passage de Flavius Josèphe (De bell. Jud., xvi) il semble résulter que, de Lyon, ils allèrent en Espagne.
Hyrcan (Hyrcanus II). — Ce grand-prêtre et roi de Jérusalem, l’un des plus cléments et des plus faibles qui aient régné sur la Judée (19-40 av. J.-C.), subit les fortunes les plus diverses et connut tour à tour la douceur et l’amertume du pouvoir. Renversé par son jeune Frère Aristobule, il fut rétabli par Jules César avec le titre d’ethnarque (47 av. J.-C.). Son triomphe fut de courte durée : le fils d’Aristobule, Antigone, le détrôna de nouveau et, non content de l’avoir exilé à Babylone, lui coupa les oreilles, ce qui le rendait impropre à exercer les fonctions de grand-prêtre. Mais c’est encore Hérode qui devait infliger à ce malheureux le dernier supplice : il l’attira à Jérusalem, le combla de présents et lui fit trancher la tête sous prétexte qu’il complotait contre lui avec le roi des Arabes (33 av. J.-C.).
Iaokanann (Jean le Baptiste). — Voyez la notice en tête de l’Index, et, en outre : Renan, Vie de Jésus, passim. ; Strauss, Nouv. Vie de Jésus, liv. I, xxx ; Grætz, Hist. des Juifs, II, Sectes ; Jewish Encycl., s. vo John the Baptist, etc.
Jézabel, femme d’Achab ; reine impie qui persécuta les pro-