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Page:Gustave Flaubert - Trois contes.djvu/222

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mieux, et je sais que tu écris d’habitude assez proprement. Voilà tout ce que je puis te dire aujourd’hui ; je te remercie tout uniment de ton envoi ; je t’exprime tout le plaisir qu’il m’a fait et me propose de me le donner encore. Bonne santé et tout à toi.

Dr Achille Flaubert.______




Paris, rue de Vaugirard, 50
13 mai 1877.

______Cher Monsieur,

Je suis véritablement honteux de ne vous avoir pas envoyé plus tôt les remerciements que je vous dois pour votre aimable envoi. Je sors à peine des ennuis d’un déménagement, c’est tout dire.

Je n’ai pas besoin de vous dire avec quel plaisir j’ai relu Hérodias : et lu les deux autres contes qui l’accompagnent. Cela fait une admirable et exquise trilogie où le savant trouve son compte tout autant que le poète. Ces trois êtres si divers qui se tiennent par la main font la chaîne du passé au présent ; toute l’histoire humaine est là, et vos trois illuminés m’ont tout l’air de s’éclairer au même rayon, à travers les siècles. Vous avez prouvé une fois de plus que vous êtes passé maître dans la biologie des choses mortes et l’exégèse des choses vivantes. Tout à vous bien cordialement.

Ph. Clermont-Ganneau.______


Il est trop tard pour vous souhaiter le succès — c’est fait — il ne reste plus qu’à vous en féliciter.