Les Trois Contes parurent le 24 avril 1877 ; peu après les manifestations
du 16 mai accaparaient la presse. Flaubert s’en
émut : « Cet idiot de Mac-Mahon nuit beaucoup au débit des
Trois Contes… J’ai fait dire, selon ma coutume, beaucoup de
bêtises, car j’ai le don d’ahurir la critique. Elle a presque passé
sous silence Hérodias ; quelques-uns même, comme Sarcey, ont
eu la bonne foi de déclarer que c’était trop fort pour eux. Un
monsieur dans l’Union, trouve que Félicité c’est Germinie Lacerteux
aux pays du cidre. Ingénieux rapprochement. » (Lettre à
Mme Roger des Genettes. Correspond., t. IV.)
Nous donnons quelques extraits des principaux articles consacrés aux Trois Contes :
La Liberté, 23 mai 1877 (Drumont).
… Ces trois nouvelles s’appellent : Un Cœur simple ; La Légende de Saint Julien l’Hospitalier ; Hérodias. — Et je suis fort embarrassé, je l’avoue, de vous expliquer en quoi ce sont des merveilles, de vous communiquer l’impression d’admiration que tous les lettrés ressentiront devant ces trois médailles si magnifiquement frappées, d’un fini si minutieux et, en même temps, d’une exécution si large, d’un dessin si élégant et si ferme à la fois.
Les gens pressés qui dévorent un volume en une heure, en