devanciers, nous devons reconnaître que notre mérite n’est que relatif et que la perfection absolue est encore au delà de notre portée. Il est vrai que l’on travaille énergiquement à déraciner la barbarie et à faire disparaître ses derniers vestiges, mais elle a la vie dure et, quoiqu’elle ait déjà perdu bien du terrain, elle n’est pas vaincue. Nous n’en citerons qu’un seul exemple qui se rattache directement à l’objet de ce livre.
La guerre, qui éclate encore si fréquemment, même au foyer de la civilisation la plus avancée, la guerre est l’expression la plus terrible, la plus saisissante de ce préjugé barbare et aussi ancien que le monde, en vertu duquel
Ce fléau date de loin et ne semble pas près de disparaître, quoique la cognée ait été mise à la racine de l’arbre. Il est rare aujourd’hui que l’opinion publique le considère autrement que comme une honte pour l’humanité, et il est impossible de ne