Pampelune, qui demandait éloquemment dans la Conférence de Genève, en 1863[1], l’abandon de la balle conique et le retour à la balle sphérique qu’il considérait comme suffisante[2]. Nous avions relevé encore, avec satisfaction, les paroles profondément senties par lesquelles le général Jomini, flétrissant les engins modernes au moyen desquels les batailles ne sont plus guère que des massacres, adjurait les souverains de se réunir en congrès pour proscrire ces inventions de mort et de destruction[3].
Nous étions loin de penser que, si près du moment où nous évoquions ce souvenir, l’on répondrait à l’appel de l’auteur, et que son propre fils rédigerait les protocoles du congrès par lequel ses vœux seraient exaucés.
En statuant exclusivement sur les balles explosives, la commission militaire internationale n’a cependant fait, il faut le reconnaître, qu’un premier pas dans une voie où elle aurait pu aller plus loin sans s’écarter sensiblement de la question qui lui était soumise. C’eût été le cas, semble-t-il, d’envisager les divers moyens