lois de l’honneur militaire et de l’humanité, celui des boulets ramés, des projectiles mêlés de verre ou de chaux, etc.[1]. Heffter, s’aventurant sur le terrain de la Conférence de Saint-Pétersbourg, pense que « sans doute » il faut comprendre dans la même catégorie « les fusées à la congrève lorsqu’elles sont lancées contre des hommes[2]. » Le docteur Landa déclare que l’usage défend aussi d’aiguiser les armes blanches, le sabre devant se faire redouter moins par son tranchant acéré que par la force du bras qui le brandit[3]. »
La commission militaire, mise en demeure de consacrer par une déclaration positive cette tradition plus ou moins constante des nations civilisées, s’est récusée et n’a pas voulu sortir de la question spéciale qu’elle avait à résoudre. Au fond, son abstention à cet égard est peu regrettable car, de toute manière, la plupart des défenses que nous venons de rappeler, qu’elles soient expresses ou tacites, seront respectées.
Mais si l’on peut prendre aisément son parti de ce silence, dont les effets seront à peu près