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HISTOIRE DE LA CONVENTION.

point sujets à être faits prisonniers de guerre, et seront renvoyés le plus tôt possible…

« Art. 26. Qu’on prendra soin des blessés de part et d’autre ; qu’on paiera les médicaments et leur nourriture ; que les frais seront restitués de part et d’autre ; qu’il sera permis de leur envoyer des chirurgiens et leurs domestiques avec des passe-ports des généraux ; qu’au surplus, ceux qui auront été faits prisonniers, aussi bien que ceux qui ne le seraient pas, seront renvoyés sous la sauvegarde des généraux, avec liberté d’être transportés par eau ou par terre, suivant la plus grande commodité et convenance des lieux où l’on sera, et par le plus court chemin, à condition, toutefois, que ceux qui ont été faits prisonniers ne serviront pas qu’ils ne soient échangés ou rançonnés.

« Art. 27. Que les malades de part et d’autre ne seront point faits prisonniers, qu’ils pourront rester en sûreté dans les hôpitaux, où il sera libre à chacune des parties belligérantes et auxiliaires de leur laisser une garde, laquelle, ainsi que les malades, seront renvoyés sous des passe-ports respectifs des généraux, par le plus court chemin, et sans pouvoir être troublés ni arrêtés.

« Il en sera de même des commissaires des