moins infructueuse[1]. Les conséquences de ce refus de l’Autriche ont été déplorées par ceux qui en ont été témoins. « On ne peut se consoler, dit le docteur Lœffler, des souffrances inutiles auxquelles ont été exposés tant de braves soldats pendant cette campagne, parce que la Convention de Genève n’était pas en vigueur, que par l’espérance de voir d’aussi cruels souvenirs contribuer, du moins, à faire enfin apprécier partout à sa juste valeur cette œuvre d’humanité[2]. »
La position de la Prusse n’était pas la même suivant les corps d’armée qu’elle avait devant elle. En Bohême, par exemple, elle ne rencontrait que des adversaires non contractants. Ailleurs, au contraire, et notamment quand elle se trouva en face du huitième corps, il en fut autrement. Le prince Alexandre de Hesse, qui le commandait, avait prescrit à ses troupes, par son ordre du jour du 9 juillet, d’observer la Convention dans ses rapports avec l’ennemi[3], de sorte que, chose bizarre, les Autrichiens qui servaient sous ses ordres durent se conformer