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Page:Gustave Toudouze - Péri en mer, 1905.pdf/72

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V


Ha glevaz-te, ha glevaz-te

. . . . . . . . . . . .

À travers les dunes, la chanson bretonne est venue jusqu’à lui, tandis que, sombre, l’œil sec, le cœur serré, pris à la gorge comme par des doigts crispés, il regardait autour de lui, reconnaissant les uns après les autres les objets qui l’entouraient ; là-bas, à gauche, le sémaphore de la pointe des Pois, les formidables montagnes rocheuses, cerclées d’écume, les Tas de Pois, dont il prononçait le nom breton avec une sorte de jouissance rétrospective :

Ar berniou pez !

Derrière lui, le sémaphore de Pen-hat ; à droite le Phare du Toulinguet, et il cherchait devant, à