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glycérine dans le traitement des crevasses nées sous l’influence de la malpropreté, lorsque, par exemple, pour abreuver les chevaux, on les fait entrer dans des eaux vaseuses au fond desquelles des matières organiques se putréfient.

Antipsorique. — Depuis peu de temps, on a reconnu au perchlorure de fer une nouvelle propriété.

M. Laurent, vétérinaire à Forbach, se basant sur ce qui se pratique en médecine humaine depuis déjà quelque temps, a eu promptement raison des maladies de la peau, si opiniâtres chez le chien, par l’emploi d’une dilution de perchlorure de fer ; c’est surtout contre les affections herpétiques, les dartres humides, l’eczéma des bourses, le lichen agrius… Il est probable qu’on obtiendrait le même succès dans les gales localisées du chien. M. Mégnin, vétérinaire militaire, dit avoir obtenu, à cet égard, un succès complet.

On a employé beaucoup de médicaments pour combattre le crapaud. Tous ont eu des succès à la longue, mais tous aussi ont eu des insuccès. Mais que dirait-on d’un moyen qui, à lui seul, remplirait toutes les indications que comporte le traitement de cette affection, telles que : coagulation instantanée des produits sécrétés ; retour prompt au volume normal des tissus hypertrophiés ; retour prompt à la sécrétion normale ; sécurité complète dans l’emploi, l’agent en question n’étant pas caustique et, par conséquent, pas des-