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pas, comme on l’a cru pendant longtemps, par exhalation, mais bien par la rupture d’artérioles ou de veinules, sous l’influence de causes diverses, mais qu’on ne peut apprécier sur le vivant. Il en est quelques-unes pourtant, telles que la pléthore ou des accidents pathologiques qui peuvent frapper nos sens. Ces hémorrhagies peuvent se subdiviser en actives où asthéniques, et en passives ou asthéniques, selon que la rupture provient d’un excès de contraction des parois vasculaires ou d’un défaut de ténacité de ces mêmes parois.

Une autre division, qui ne manque pas d’une certaine importance au point de vue pratique, consiste à distinguer les hémorrhagies en externes et internes, selon que le sang échappé des vaisseaux s’écoule au dehors ou bien qu’il reste confiné dans la profondeur des organes ou dans les cavités splanchniques.

Si l’on envisage la nature des vaisseaux qui donnent naissance aux hémorrhagies, nous aurons les hémorragies artérielles, les hémorrhagies veineuses et les hémorragies capillaires. C’est surtout contre ces dernières que le perchlorure de fer est mis en usage.

M’étendre davantage sur ce point serait, je crois, sortir du cadre dans lequel je dois me renfermer ; aussi je m’empresse de revenir aux indications thérapeutiques que l’on peut assigner au sel de fer que je préconise.