Page:Guy de Maupassant - Notre Cœur.djvu/79

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dans la gare de Montparnasse, un énervement le
saisit en reconnaissant que cinquante minutes le séparaient encore du départ du train.

Un coupé se trouvait libre : il le loua afin d’être seul et de pouvoir rêver à son aise. Lorsqu’il se sentit en marche, glissant vers elle, emporté dans le roulement doux et rapide de l’express, son ardeur, au lieu de se calmer, grandit, et il avait envie, une envie bête d’enfant, de pousser à deux mains, de toute sa force, la cloison capitonnée pour accélérer sa vitesse.