1. Oh ! si lu savais, au milieu cio la {^ueno, comme je pense à toi !
. Quelqui’fois le souvenir d’un p ;cste, d’un pli de ton V(^tcmcnt, tout à coup me saisit et m’enlace comme un lilel ! . J’aperçois tes yeux dans les llauinicsdes jilialariqui’s i ;t sur la dorure des boucliers !
J’entends ta voix dans le relenlisscment des cymbales. ’i. Je me détourne, tu n’es pas là ! Et alors je me replonge dans la bataille ! . Au delà do Gadès, à vingt jours dans la mer, on rencontre une île couverte de poudre d’or, de verdure et d’oiseaux.
. Sur les montagnes, de grandes ileurs pleines de parfums qui fument, se balancent comme d’éternels encensoirs ; dans les citronniers plus hauts que des cèdres, des serpents couleur de lait font avec les diamants de leur gueule tomber les fruits sur le gazon ;
. L’air est si doux qu’il empêche de mourir. Oh ! je la trouverai, tu verras. Nous vivrons dans les grottes de cristal, taillées au bas des collines (1). Nos ïambes sont très analogues aux versets : même parallélisme.
L’antithèse ou le parallélisme de la pensée et du vers sont frappants dans la strophe ; il y a souvent compensation de la petitesse du dernier vers par la force de l’image ou de la pensée ; ou, au contraire, renforcement do la pensée par la majesté du vers. Le silence appelle la réflexion, et alors, pour remplir ce vide, il faut une sorte de résonance de la pensée. Donc compensation du silence par l’appel à l’émotion ou à la réflexion. Dans la plupart des strophes bien faites le dernier vers est en outre un résumé saillant de toutes les idée ? ou images contenues dans la strophe. Je viens à vous. Seigneur, Père auquel il faut croire. Je vaus porte apaisé
Les fragments de ce cœur tout plein de votre gloire Que vous avez brisé.
[) Salammbô, p. 220, 223, 223.