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INTRODUCTION




Qu’est-ce que la liberté du travail ? C’est la substitution du travail volontaire au travail servile ; c’est le droit pour chaque homme d’employer ou de ne pas employer ses forces musculaires ou intellectuelles, à son gré ; c’est sa destinée, celle des siens remise entre ses mains : c’est sa responsabilité et son activité agrandies ; et ne sont-ce pas là les deux grands facteurs du progrès de l’individu ? et qu’est-ce que le progrès social, sinon la somme des progrès individuels ?

Voilà pourquoi, je n’ai pas cessé de combattre les passions et les erreurs des socialistes qui veulent faire du travail un monopole entre les mains de corporations, quelque nom qu’elles prennent ; les prohibitions, les restrictions, la limitation des heures de travail, et l’idéal d’inertie,