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comme d’un enfant. » (10 avril 1888. Lettre à M. H. Loyson).

Le général Boulanger lui promet la pâtée, s’il est bien sage ; il lui donnera le fouet, s’il n’est pas obéissant.

Comme Bonaparte, il appelle « souveraineté du peuple » la remise de tous les pouvoirs du peuple entre ses mains.

Comme il prétend incarner le peuple, du moment qu’il sera le maître, c’est le peuple qui sera souverain. « Quand Stanislas buvait, la Pologne était ivre. »

La politique, pour M. Boulanger, « c’est un duel entre moi et le Parlement. »

Dans son manifeste aux électeurs de la Seine, il répète le pronom possessif vingt-cinq fois.

Lui seul et c’est assez ! Lui et toujours lui ! Voilà son seul programme !

À cette question : – Que ferez-vous ? Quel est votre plan ? votre programme ? Les Boulangistes répondent : — Vive Boulanger ! — Qu’entendez-vous par la révision de la Cons-