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avec dédain « de la corruption du régime parlementaire, » et « de ses hontes, » et « de ses gaspillages, et des compétitions qui l’avilissent. »
C’est bien le même général Boulanger qui, dans un souper de rastaquouères et de filles, leur a promis de les débarrasser de la « voyoucratie » pour la remplacer par le règne « des honnêtes gens » — le leur !
Le général Boulanger n’a qu’un point fixe dans son orientation politique : « Arracher la France aux institutions libres pour en faire sa proie. »
Ce mot, qu’il ose appliquer aux autres, résume l’idéal rapace qu’il poursuit avec ses commanditaires et ses complices.
Les Boulangistes
Nous rappelons que le 3 mars 1888 le général Boulanger écrivait : « Jamais, pour qui