Page:Guyot - Le Boulangisme.djvu/30

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cierges devant lui, lui adressent des prières, lui demandent fortune, santé, bonheur, pluie ou beau temps : c’est le fétichisme !

Adorer un nom, un homme à cheval, à panaches, à passementeries, et croire qu’il est capable, par un pouvoir magique, de faire le bonheur d’un peuple, de créer de la richesse, de concilier les économies et les dépenses, de résoudre toutes les questions qu’il ne connaît pas : c’est la forme politique du fétichisme.

Elle s’est appelée le bonapartisme.

Elle s’appelle le boulangisme.

Non seulement ces mots ont de commun les lettres initiales et finales, mais ils représentent le même esprit.


XI
Un parallèle


Les boulangistes reprochent au Parlement son impuissance. Bien.