Page:Guyot - Le Boulangisme.djvu/9

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Le 3 mars 1888, il écrivait : « Jamais, pour quoi que ce soit, et à quelque époque que ce soit, je ne ferai alliance avec les ennemis de la République. »

C’est pourquoi il a pour allié le marquis de Breteuil, monarchiste, et le baron Dufour, bonapartiste.

Le 12 avril, il déclare qu’il aspire à la Présidence de la République.

Le 27 avril, il affirme qu’il en votera la suppression. Dans son projet de résolution du 4 juin, voici comment il la comprend : « Ce qui importe, c’est que le chef de l’État cesse d’avoir la situation effacée que lui a faite la Constitution de 1875. »

Le 10 avril, il déclare « qu’il ne veut représenter à la Chambre que les électeurs du Nord. »

Le 21 avril, il déclare qu’il est et entend rester député du Nord.

C’est pourquoi il devient candidat dans l’Ardèche, dans la Charente-Inférieure, dans la Somme et dans la Seine, sans compter les