eſt. Hypotheſes ſeu Metaphyſice, ſeu Phyſicæ, ſeu qualitatum occultarum, ſeu mechanica, in Philoſophia experimentali locum non habent »
Le Sieur V. reproche à l’Abbé D.F. une mépriſe dans la traduction de l’Eſſai sur le Poëme Epique, compoſé, dit-il, par lui même en Anglois. 1°. V. n’a point compoſé ſeul en Anglois cet Ecrit ; mais l’ayant fait d’abord en François, un Anglois l’a aidé à le traduire dans ſa Langue. 2°. L’Abbé D.F. n’a point fait à Voltaire l’honneur de traduire en François ce malheureux Eſſai. C’eſt feu M. de Plelo, depuis Ambaſſadeur en Dannemark, & tué près de Dantzic, qui, pour s’amuſer à Paris, fit cette traduction dans le tems qu’il apprenoit l’Anglois. Le ſort de V. eſt de ſe rromper en tout ce qu’il dit. Cette traduction eſt imprimée chez Chaubert.
On a remarqué que le Sieur V. s’aviſe de traiter plus d’une fois dans ſon Libelle M. l’Abbé D.F. d’ignorant. L’Abbé D.F. avoüe, qu’aprés avoir étudié toute ſa vie, il eſt fort ignorant en effet : il connviendra auſſi, ſi l’on veut, que le Sieur de V. qui a paſſé tout la ſienne à faire des vers & des folies, eſt très ſçavant. Ses Ouvrages historique & philoſophiques en ſont une bonne preu-