Page:Gwennou - Santez Trifina.djvu/104

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83 Tous les prisonniers, sauf les gens par trop mauvais Seront, des maintenant, de partir laisses libres Chacun d’eux vivra en son particulier Je ne veux point, par exemple, les voir continuer A faire le désordre et la honte de notre cher pays de Bretagne Sinon, s’1l ne veulent pas devenir gens senses, · Pour eux je serai impitoyable, malgré mon regret Cela vous plait-il ’ ? Le peuple Oui l Vive notre Rei ! Arthur A Je veux encore vous annoncer une autre nouvelle Les impôts, cette année, ne seront pas levés I Donc, je vous prie tous, riches seigneurs, Be prendre pitié des pauvres gens, EL de leur laisser ce qu’ils vous devront !. Le peuple Vive Arthur de Bretagne ! eeneaiction de Dieu avec vous ! q’A A’Arthur C Et maintenant, Seigneurs, nous devrons nous dire adieu, 4 J Chacun de son cote, et surtout prenons garde Tandis que je serai en France, cherchant le bien de notre petite De contrister Trephine, qui porte mon enfant. [Bretagne, D’ailleurs, Kervoura doit, ai-Je entendu, Bientôt revenir 1ci... ([Ll}ll soit reçu ’ Parmi vous seigneurs, comme le frère de Trephine, Et le beau-frère de votre roi. Tel est mon plus grand désir. A (Le peuple s’en va sans rien dire) ’p HUITIEHVIE SCENE Art/mr, smtl, rléscemm cm milieu du lt/zëâtre C’est déplorable tout cela y Kervoura ne plait pas A tous ces seigneurs. lit pourquoi ? Je ne sais l A C’est déplorable, et on me cache Une chose que Je saurai avec le temps. Mais Je le vois venir ! Bien sombre, je trouve, A’ Bien rude, bien insolent est son visages. I A Quelque chose ronge son esprit, ., A Quoi ? Prenons garde l i. A, (Kervôura vient)