A 87 Dites à la Reine A-Quege l’attends dans la grande salle du palais Avec son frère Kervoura, nouvellement revenu, Après un long voyage, dans notre pays, . ° (Azilis salue et s’en va.) Iievvoura Vous avez encore, je pense, beaucoup de nouvelles I, A me raconter, mon frère ’ ?-Arthur y, Une foule de nouvelles ! A Tout a l’heure je vous les dirai devant Trepliine, Elle a beso m aussi de les connaître, Kervouraal y Mais la voici venir, sur le bras de sa suivante Appuyee comme toujours., Regardezda de loin Iiervouva ’-TCOIIHHG elle est pale et faible à voir I. Arthur Son état fait qu’elle est si malmenee Un peu par la sout’i’rance ; mais s’il plait à Dieu, Dans trois mois, elle sera de nouveau gueric. DIXIEWIE SCENE V Treplzinc, Kervottm, Art/mr et Actus Tvéfîne t ’ 0 mon frère Kervoura, quel grand bonheur l W Quand je vous vois en notre Bretagne revenu, et en santé ! Cotmbien long je trouvais le temps, sans savoir S’il ne t’eta1t pas arrive quelque accident Viens, mon frère aime, embrasser ta sœur I (Ils s’embrassent tous deux) Sans toi, sans mon époux, je n’aurais sur terre ’Q ne nostalgie et peine... Maintenant au moins Tu resteras avec ton frère et ta Trephine-Tu a couru du pays trop longtemps, mon frère, A mon avis, et il t’est temps de te detatiguer un peu. (Tandis que Tréphine parle, Azilis est alle chercher un fauteuil. Elle le met au milieu du’théâtre, et Trephine s’y assied. Arthur et Kervoura s’assoient aussi, chacun sur ’une chaise, Arthur a droite et Kervoura a gauche de Trephine. Azilis salue et s’en va.) Iicvvoura A Je ne veux plus quitter la Basse Bretagne, Tréphine l s Avec toi et Artl1ur j’ai envie de vivre, g
