Page:Gwennou - Santez Trifina.djvu/110

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Dis à présent toujours, et de mettre toute attention A éloigner de vous toute peine et toute angoisse !

Tréphine

Pour cette nouvelle, merci, mon bon frère !

Arthur

Oui, merci, mon frère ! Laissez-moi maintenant
Vous dire quelques nouvelles,
Qui mettront, je crois, la joie dans vos coeurs ?
D’abord j’ai fait publier aux gens de ma Cour
D’avoir à se réunir ici dans la grande salle du palais.
Ils sont tous accourus, selon mon commandement
Princes et gentilshommes. ducs et juges,
Les gens d’église comme les dames,
Serviteurs, servantes aussi bien que barons.
Quand ils furent tous assemblés, assis sur mon trône
Je leur ai dit la joie de mon coeur
Et que vous deviez, Madame, dans trois mois, naître,
D’un enfant à votre époux, d’un prince à la Bretagne

Tréphine (avec un air de reproche)

Oh ! Arthur !

Arthur (avec amour)

Trephine, c’etait mon devoir !
Et n’est-ce pas un honneur à un roi que d’être père !
Voici ma seconde nouvelle. Le roi respecte de France
Clodovic son nom. notre ennemi d’autrefois,
Me fait l’honneur de m’appeler à son palais,
Pour essayer de faire alliance avec notre Bretagne
Contre le Saxon pervers, notre pire ennemi,
De tout temps sans coeur, sans pudeur et traître. ·
En entendant mes paroles, ils étaient si étonnes
Que je leur ai ainsi demande :
Et vous plait-il, quand j’aurai fait le serment
Sur la tête de ma chere épouse et sur mon sceptre
De garder entiers les franchises de notre pays aime, p
D’allier vos armes a celles de France, Bretons
— Puisque cela vous plait, il nous plait aussi, dirent-ils,
— Je ne cherche que votre bien, je le jure sur mon épée,
Dis-je encore. Et eux de crier en une voix ·,
Confiance nous avons en vous et en notre Reine ! »

Kervoura

Choses belles et incomparttblement bonnes ! (le nest pts étonnant mon Que vous soyez en Basse-Bretagne nomme’A, t-tliur le Gran gl I [frère