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Page:Gwennou - Santez Trifina.djvu/144

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123 Mon enfant chéri, lui si beau qu’un ange, Le jeter en pâturage a un chien, a un poureeau O prince, ne le faites pas l Dites-moi votre désir Et je vous obéirais, je le jure, contente et gaie Ou enverrai-je l’enfant de la Reine A ?. Kcvvoura Te voila sage, maintenant, et vaincue, nourrice Ou enverras tu l’enfant d’Arthur-le-Grand î ?, Sois sans souci, nourrice l Tu ne iarderas guère A le savoirs. Gar »©r ]al trouvera Un lieu conforme à mon désir, et il te le montrera Va maintenant et attends mon nouvel ordre ! (La nourrice fait s ambiant de partir,) Non ! Reste un moment encore ! J’aiine mieux celal (A la sage femme) Vous avez bien entendu, je pense, sag, e-femme, L’ordre que j’a1 donne ai la nourrice, . Que pensez-vous et son sujet Voulez-vous aussi lutter contre moi , Vous perdriez, je lejure, votre peine et votre tempsn. Voici mon ordre en paroles claires et courtes., (Il reste un instant pensif) Des que Yenfant seravenu au monde Sans le laisser pousser un cri, · Donnez-le à la nourriee... Celle-c1 le prendra Et en un lieu bien cache du palais renverra Et quand vous aurez tire la Reine de peine, Et quand elle voudra voir son petit enfant Pour l’embrasser, dites ainsi :, Vous n’avez fait chere Dame, qu’un avorton ! Votre enfant’, helas, est mort-ne Mais prenez courage ! Dieu vous dédommagera Et vous enverra, lui, plein de bonte, A « Un autre enfant plus fort, attente du Royaume ! IjIatez-vous, ma Reine de vous guerir, [ —« Pour accueillir Arthur, votre époux, votre Roi ! Qui doit sans tarder longtemps, revenir en notre pays., Les Bretons sont presses de le voir encore de retour l » Avez-vous compris et puis-je Avoir confiance en vous ? La Sage-Fe111mc ~Ce crime épouvantable Vous l’expierez, Signeur, tot ou tard !