Page:Gwennou - Santez Trifina.djvu/146

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i25 p, Kevvouva Silen ce, bavarde damnée, et fais tout selon mon désir Sinon..., La Sage-femme Il me faut bien, helas, vous obéir, Mais si le Ciel sé met en colère, malheur a vous ! Kevvouva Bien, bien l Va, Gar—©r ial conduire ces deux femmes De ma part auprès de ma sœur Tréphine ° Et dis en même temps à Azilis de venir ici, Il me faut lui parler, le plus tot, c’est le mieux I (Gar-Orjal, la nourrice et la sage-femme saluent et s’en vont. Kervoura, la tête penchée à terre, fait deux ou trois fois le tour îde la scène. Pendant ce temps Azilz arrive) SEPTIEME SCENE Ifew ; ow*ct, Azîlîs Azilis saluant Prince, sur votre ordreje suis venue vous trouvera. Kevvouva Merci, demoiselle ; j’avais hâte de savoir, En quel état se trouve au ; ourd’hui la Reine., Ses peines et sa douleur sont-elles un peu calmees ? Azîlîs, Ma pauvre Maîtresse, Seigneur, souffre de grandes peines ! Je crois qu’elle zi des trancliees, hélas Elle est courageuse cependant, et dans ses rêves Elle ne cesse de répéter certains noms, V Le Roi, Kervoura, Bretagne, Irlande, Après le nom d’Arthur, Seigneur, c’est le votre Qu’elle dit le plus souvent, . Oh ! comme elle vous aime La meilleure maîtresse que ]’aie et la meilleure Reine Est sur le trône de ma Patrie ! ’ Kevvouva C’est vrai, mademoiselle, t, Il n’eut pujamais, votre beau pays de Bretagne Trouver une autre qu 1l l’eut plus aimé !