Page:Gwennou - Santez Trifina.djvu/178

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’ à Kervoura · Ã,

Au sujet de cette pauvre fille, j’ai peine et angoisse t » Avant ton accouchement, deux ou trois jours, r · Elle alla, sur mon ordre, au château de Carhaix p Prendre un remède avec attention prepare p Pour te fortifier, ma soeur, et te rendre la santé. P Depuis, j’ai eu beau faire, Jamais je n’entendis De nouvelles bonnes ou mauvaises, d’Azilis ! Trèplxîue ’

Assez, mon frère, assez t Je me trouve bien ratiguee, Et a ma chambre Je veux aller maintenant I Kervoura ’

Mets ton bras sur mon epaule ! Prends courage ma soeur Pour porter le lourd fardeau de ta peine et de ta tristesse I Ils s’en vont par un côte, ’1’repliine appuyee’su1· son frère. Gai-Orjal arrive par l’autre. ’ · TROISIÈME SCÈNE

V Gar-Orjal, seul’P P B

Homme pervers et cruel l Traître et menteur Sans pudeur et sans coeur, ne cherchant que repandre le sang, Crapule maudite I Le diable, je crois, Est celui qui t’a cree et mis au monde l ’ Reine malheureuse l Elle disait tout a l’heure. Tot ou tard luit la vérité !· » Élie luira, je le gure ! Et moi, moi, Gar-Orjal, Moi, moi, nourriture de la corde, homme de conscience perverse Je mettrai toute ma peine à y contribuer t t J Veillons bien, et quand viendra le moment, . Aidons Trephine ! Mais quel bruit entends-je ?. Le chant de marche du Roi de Bretagne, je crois... ’ ’ On entend dans les coulisses les trompettes sonner. Gar-Orjal sort. Au fond du théâtre ’ ’une porte s’ouv1·e, et Arthur, deux trompettes devant lui et deux chevaliers derrière, arrivent. Il tait signe aux trompettes et aux chevaliers ’de se reti1·er et il reste seul. V’QUATMEME SCÈNE

V i, Arthur, seul,

Q, ne Dieu soit loupe ! Me voila encore de retour ’ Bien portant, et le cœur content, en Bretagne ma patrie ! · V l, .