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Cardiff (Pays de Galles) 19 Mai 1899.


Cher Monsieur,

J’ai lu le drame Buez Santez Triphina hag ar Roue Arzur avec beaucoup de plaisir.

Je le trouve plein de patriotisme, de religion, de poésie élevée, et écrit en un breton simple et pur. Il est, a mon avis, supérieur au mystère de Saint-Gwénolé ; la fin surtout est d’un beau pathétique. Je crois qu’il fera du bien, non seulement aux Bretons, mais Gallois et aux Irlandais qui le liront. M. Gwennou a accompli parfaitement sa tâche, et il mérite la reconnaissance de tout Celte patriote.

John HAYDE