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¤ixiÈiviE SCÈNE

Songe d’A7°thw^

Arthur, reste seul, s’assoit sur un fauteuil et sans p tarder s’endort profondément. Arthur, rêvant :

J’aperçois une petite barque se dirigeant vers Irlande Six hommes de mer, une femme et un enfant en elle I-L’enfant pleure I La femme, sa nourrice · Pleure aussi a chaudes larmes.. Je vois la pauvresse Presser l’enfant sur son coeurs. Pourquoi ?. Puis un orage épouvantables. La barque est ballotee Comme une paille légère sur le dos des vagues I A gauche et a droite s’ouvrent les abimes I Dieu préservez la femme et l’enfant Il Un grand navire, un navire anglais, la-bas a l’horizon I C’est un vaisseau ennemi rempli de pirates Gens impitoyables, effrontés et sans conscience I La pauvre barque sera bientôt atteinte helas ! A Par ces pirates, ou sur les grands rochers I Sera brisee I Le combat ne dure pas longtemps, I Le grand navire est vainqueur I La femme et l’enfant, » Viennent tous deux au rivage, portes sur une planche ! Le temps est noir... Au ciel, aucune lumière ! Un vieillard, un prêtre, un évêque je crois ’ ’ Sur le rivage marche I Que veut-il ? Il voit la femme sur la plage étendue Toujours tenant l’enfant sur son cœur., Il les mono à sa maisons. L’enfant” Est gentil, intelligent, c’est un plaisir De rester le contemplera. Quel est cet enfant ?, · Un prince de haute race, Els ainé d’un Roi, » I ’l’on fils ainé, Arthur I Et tu le croyais mort ? ’ Obeis au masque, et fait publier dans le pays A tous les gentil hommes d’accourir au palais I Puisque tu veux savoir la vérité entière I (ll se réveille)

Je trouve bien étrange le songe que j’ai eu I-Et quand je pense, réveille, ce que j’ai vu Je me trouve gène et trouble absolument. ’ Le mieux que j’ai a faire est de suivre entièrement · » Le conseil du masque, de rassembler au palais Gentilhommes, princes et tous ceux de ma cour, ur