Page:Gwennou - Santez Trifina.djvu/204

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D 183 ~ ’t Au nom du Pere, du Fils et de l’Esprit-Saint, Les assises sont ouvertes ! Nous gurons notre serment Deplier ia tête devant la vérité, Et coûte que coûte de ne chercher qu’elle ! ’ Dieu vous eclaire tous pour la trouverl, . ’ Tous ensemble-Je le jure sur mon âme ! " l Arthur g A Bien, bien ! Desormais Oubliez le Roi ! je ne suis dans ce procès Qu’un témoin seulement, attendant muet De votre jugement, Seigneurs, ma ioie ouama douleur ’ Jugez-donc en paix Seigneurs, le Roi obéira ! Grand Juge, faites votre devoir ! H ’ Le grant} Juge Au nom de la Trinité, ’ Que la Reine et Kervoura soient appeles Devant nous aussitôt., Voila mon ordre ’ Le second Juge Ils viennent tous deux, Seigneurs juges l. · g lr.l’l’(È[)llll]@ et Kervoura arrivent par la gauche et par la droite : tous deux restent debout près de leurs sièges). ’ DEUXEEWIE â’ï5L’)È\IE V Tous ceux de Zrt première scéne, . Trépfzmc et Kercottm en plus Le grand Juge Prince Kervoura, debout ! Mettez votre attention A ne dire ici qve la vérité ’ Car Dieu au-dessus de nous, lit dans les coeurs. Et sait sans pleine, 1’IlûlQ[’É’l€5 artifices Parmi les vérités démêler les mensonges., Dites-nous donc, en paroles breves et claires, Ce dont vous accusez votre soeur, reine de Bretagne ! Kevvoura ’ Mon coeur, Seigneurs, bat avec horreur bat dans ma poitrine En pensant au crime maudit et épouvantable