Page:Gwennou - Santez Trifina.djvu/206

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185 J — ·, Commis par celteœfemme perverse, il y a longtemps, en secret. Il ne serait pas aise de trouver sur ter-re ’ Une femme si jeune et si mauvaise que ma sœur l t Vous avez souvenance, je pense, que le Roi alla Il y a quelques dix années, en France · J Appele par Clodovic pour faire »un traité Contre les saxons pleins de perfidie. g, ’ Pendant cette absence, la Reine de Bretagne Enceinte depuis longtemps, accoucha d’un enfant Un fils qui devait monter sur le trône de la patrie Un jour, quand Arthur le Grand mourrait ! Et bien ma perfide soeur, dès qu’elle eût accouchée Sans pitié et férocement, Seigneur, étouffe son enfant Voila le premier crime de la Heine, . G Le grand Juge, V 4 Pour quel motif, croyez-vous, etoutî’a-t’—elle l’enfant ? Kervoura J o Un amour mauvais, Seigneur, s’etait empare d’elle l J Jamais Trephine, depuis son mariage, ~-N’aima son époux, lui si bon cependant, Et plus semblable à un père qu’à un Roi Son enfant étrangle, cette femme maudite (Je ne la regarde qu’avec épouvante et honte) Devait à son mari si loyal et si sincère Sur les conseils de Satan, et avec le consentement de son amoureux Dresser des embûches et le faire tuer Oh, c’est une femme capable que me sœur Trephine l W Arthur mort, son projet était à son amoureux, De se marier sans retard, et de l’élever au trône, Pour gouverner la Bretagne et la livrer au Saxon, Votre pire ennemi, et toujours a l’affut D’une occasion pour vous soumettre à ses lois I p Le Grand Juge S g Vous jurez, prince, que vraies sont vos paroles il j V 1 Iiervoura Je le jure sur mon ame Il J Le Grand Juge ’ P Pour confirmer vos dires Vous avez des È€H1©111S, ]€ suppose ’ ? Kervoura a ’ Oui, oui, trois ou quatre Quand le moment sera venu, je les appellerai