Page:Gwennou - Santez Trifina.djvu/208

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t 187 Et tous, ils accoutreront a mon appel Y J’a1 confiance en eux, u Le Grand Juge K C’est assez l. (A Trèphine) A Tréphine Vous avez entendu les accusations de Kervoura Dites-nous, je vous prie, si elles sont vraies J r Parlez ouvertement, sans détours, Madame J T1·<’ephîne, se lève Seigneurs, mon pauvre frère est insensé, je oiois I ll faut que subitement se soit abattu sur lui Quelques dangereuse maladie, . Un homme dans ses facultés, Nyïlllïult jamais publiquement dit, , Des paroles si imprudentes, et si peu vraisemblables, Et je pense qu’1l viendra de bon gré, et sous peu A se dedire... É’l’th[lll" 2 · Je erois fermement, Madame, Que les paroles de votre frère sont loyales et Vl’i}lGS... ’ Tvèphine, , Ce sont des mensonges odieux je lejure par le Ciel ! Et jamais je n’ai accompli de tels crimes l. i-J ’avais jure de vous être fidèle, mon Roi, Et toujours avec som j’ai garde mon serment ! Tmîphine (en colère) I Jamais je n’ai cherché vous tendre des pièges Nina vous faire tuer... Je n’avais non plus, je le jure, Aucun désir de vendre aux Saxons Notre beau pays’de Bretagne, et mon serment est sincère l, E§ €i’Volll“3 Tu as beau faire, Tréphine, bientôt mes témoins Coniirmeront, je pense, par les leurs mes paroles ? p Du temps, du temp s, ma sœur ! On verra tantôt Avec qui est le vrai et avec qui le mensonge ! » Le Grand Juge D’îtes-nous comment survînt la. mort de votre enfant ! A C Tvéphine ’ Dès qu’il fut né, helas, le pauvret Q ’ Mourut, Seigneurs, au dire de Kervoura, ,