Page:Gwennou - Santez Trifina.djvu/210

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l ~ î89 ~ Car par moi-même, je n’en sais rien ! t J’etais évanouie et prete à mourir ! En naissant cependant, je le jure encore, mon enfant Lacha un cri long et tres plaintif, Et ce cri, je l’entends nuit et jour, toujours ! O mon pauvre enfant, chair de ma chair, sang de mon sang Moi Uétrangler, ta mère I ! As-tu bien pense Mon frère combien coupable tu es devant Dieu De jeter ainsi sur ta sœur une telle accusation ? t D’ailleurs, Seigneurs, si vous voulez voir clairement Que le vrai est de mon cote, et le mensonge du sien, , Avant de porter jugement, taites un peu attention Et dites-moi ensuite si je no suis pas innocente ? pr Kervoura se dit et se dedit, Et ses deux témoignages ne valent rien I j-Mon frère pervers m’a toujours dit Que mon enfant mourut des sa naissance... Mensonges, car moniils profera une plainte Que j’entendis tres bien durant-ma syncope !, Devant vous, tout de suite, mon frère disait Que par moi mon enfant avait été étrangle I, Comment aurai-je fait un tel crime , Mon enfant, Seigneurs, jamais je n’ai vu Son visage, car tandis que j’etais évanouie, t Par la sage-femme, helas, il fut envoye Je ne sais ou !, Le grand Juge j E Madame, cette sage-femme-Ou demeu1°e-t-elle îë Dites-le nous ? Tvéphîne Q Je ne sais où elle est I J’ai eu beau demander Sur son compte jamais je n’ai rien entendu ! Mais Kervoura, je pense, sait où elle est * Et comment on l’appelle... Demandez-lui I ’ Le grand Juge ’ C’est juste I r (A Kervoura) Prince, dites-nous donc t, Où se trouve maintenant cette femme ? Kcvvoura J’ai ouï dire, Seigneurs, qu’elle est morte, · Mais sans jamais savoir ou ni dans quel pays.,