195 ’ Kervoura change du tout au tout ll ne pensait plus qu’au trône d’Abacarus- A Treplnne En ce même temps, Madame, ma Reine Vous arrivâtes enceinte’gv Et quand vint le temps, vous accoucliates d’un enfant. Jieul Quel fort enfant, qu’elle belle créature Mon maître a jure que l’enlant deceda En venant au monde l Qu’elle odieuse tromperie ! p Non, non, votre fils ne mourut pas, roi de Bretagne Je le jure de tout cœur l Avec frayeur et degout Mon cœur bat encore, Seigneurs, en pensant, Quej’ai servi un maître si cruel, si mauvais ! Arthur Bon ! Si mon fils ne mourut pas en venant au mande Par sa mère, au dire de son frère, il a été étranglé ? o Gar-Ovjal Le second mensonge comme le premier V Est facile a voir. Ecoutez, Seigneurs l Y Aumoment ou votre enfant naquit ’ Votre épouse, mon Rai, était évanouie V Et ne savait ce qu’on faisait autour d’elle Et bien, il me faut la dealiarger encore A, Du second crime de son frère pervers l Tant pis Kervoura Si vous vous voulez au Diable vendre pour rien — Votre corps et votre ame l s(Kervour : 1 faittles menaces à Gar-Orjal) p Le g.and Dieu des Cieux A Me regarde maintenant, et toutes vos menaces Je n’en fais cas E Homme pervers et sans cœur ’l)evrais— ie mourir, je resterai sincère Jusque la fini., Ma Reine, Seigneur, Ne vit nullement, oppressée par ses diarrhées Votre petit enfant, . A peine etait-il ne Que par la sagefeinme il fut aussitôt remis A A la nourrice., Celle-ci sur 1’ordre de Kervoura ’ (Kervoura menace de nouveau Gar-Orjal et celui-ci repond.) Oli l vous pouvez me menacer, cela ne me fait rien ! Sur l’ordre de Kervoura, en un lieu bien éloigne l’emporta Et a l’abri des coups des traîtres, Le lendemain une barque préparée de longue date A Quitta la nuit le port de mer du Ieodet. L Nourrioe et enfant yfurent mis Pour aller, sur l’ordre de mon maître, en Irlande ’ Arthur · Pourquoi envoyer mon fils ce pays, Gar—©:·jall ?
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