Page:Gwennou - Santez Trifina.djvu/222

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” 201 1 · A Le Grain :] Juge i, L6 r€>©©111’1aissez-vous, dites prince Kervoura . Iievvouva Par la foudre, jamaisje ne vis cet nomme 2 Jean Guenille Je vous estime bien insolent, Seigneur, de dire cela ! q Jean Guenîlle Car vous vous rappelez bien que c’est par votre ordre-Que j’ai autrefois étouffe ai raide d’une corde Azilis, suivante de votre pauvre sœur Trephine. Oui, oui, vous avez beau nier vous vous rappelez, Kervoura. Quand vous voulutes ensuite me payer A Avec mépris, Seigneur, je vous laissai votre argent. Depuis, je ne fais que pleurer sur terre-Avec horreur de mon crime. Vous, prince mauvais et cruel Vous etes la cause de ma douleur, pleurez donc aussi, De crainte que les morts, eux-mêmes Ne viennent vous accuser i... Dieu peut tout, Et bon et sage est toujours ce qu’1l fait I, (Tandis que Jean Guenille dit ces mots 1a sage-femme et Azilîs entrent vetues de lin-V ceuls blancs. Azilis à une corde autour \ ducou. La sage-femme, porte sur le cou, une raie rouge couleur de sang.) r = SIXIÈME SCÈNE » Tous les acteurs de la 5· scène. Azilis et la sap/0—fe1mne, D En voyant Azilis et la sage-femme arriver sur la scène, tous restent muets et petrities. Kervoura tremble sur ses jambes : il se voile les yeux de ses mains et veut sienfuir : les deux fantômes lui barrent la route et se mettent à ses côtes. Azilis montre qu’eile - a été étranglée ; la sage-femme fait voir qu’elle a ere décapitée. Toutes deux étendent le doigt vers Kervoura pendant un T instant. Puis elles s’en vont lentement et ’sans bruit. V