Page:Gwennou - Santez Trifina.djvu/228

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

207 r · Arthur’A ’ Mon enfant l mon 1°ils...l S’il vous plait sans retard, Nourrice appelez-le... ! Son père et sa mère Out hâte de le voir et de le presser une fois Sur leur cœur l Et vous prince Kervoura. Pourqoi reste ; c-vous atterre et muet ? · Iiervoura Le roi de Bretagne est le maître chez lui l i r Tout ce qu’il dira sera vrai toujours Vu qu’il est, parmi tous, roi fier et respecte l, —. Attendantrun peu encore, et tantôt peut-être, W Nous verrons un grand changementraurvenir en touterchoseml ’ [A la nourrioe[ Ou est, dites, le nourri con, Madame, Que vous voulez montrer comme le vrai fils ’ D’Arthur et de Trephine · La nourrice ’ ’ Regardez-le bien ! s Il se trouve actuellement devant vos yeux l ! ! t s a Kervoura Qui". ? Ce petit gosse qui est a vos côtes, Vert comme la mort et habille tout de blanc ? rl’[’(î !lll(ê\l[’le visage dur, sëtpproclie de Kervoura r Oui, c’est moi le fils d’Arthur et Trephine, Et vous, vous etes un homme sans coeur, Kervoura, Un homme qui mérite le mépris de tous Mon corps est faible. mon cœur ne l’est pas, . Moi, Tremeur, fils d’Artliur, je vous jette ma malédiction t Et de plus sur votre face un souftlet, vieux propre et rien ! (ll donne un souffleta Kervoura, et reste, les bras u croisés, le regardant tlxement. Tous applauclissent.) Kervoura, en furie Enfer et tonnerres l Une pareille offense Faite a un fils de Roi, devant la Noblesse Par un petit morveux de Je ne sais d’ou ll ! Dieu veuille au moins qu’en ton bras fut Un peu de force pour jouer de l’épée W Quefapercois suspendue ai ta Jambe gauche ! h Trémeur Je trouverai assez de force, je le jure, quand il vous plaira Pour jouer de l’épée ! Je suis pret a vous montrer