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Page:Gwennou - Santez Trifina.djvu/230

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209 Qu’en mes veines court le sang rouge d’Arthur le Qrand Avec la permission de mon Roi et de ma mère, moi, Trerneur Moi, prince de Bretagne, et votre neuveu. Kervoura. Je vous appelle ai vous battre ! Donc, acier au vent !... J A CFrèmenr dégaine son épée, et lui aiguise la pointe contre terre.) Kcvvouva J’ai pitié de toi, pauvre petit prince faible ! Me battre contre toi ? Ce serait une honte !.. ’1’1·émeur· A Il me faudra donc vous donner encore un soufflet ?, De lïeau sale sale, coule, Je crois, dans votre corps au lieu de sang ? (ll donne un autre souffet à’Kervoura. U De nouveau tous applaudissent,) Iiervouva, dcgainiint son épée Malédiction coure ! Viens donc, et défends bien ion cuir ! 3 ’I’r-émeux-Mon droit et Dieu sont mes deux défenseurs !... (lls ferraillent un instant. Au bout dun moment ’ Kervoura tombe tout de son long en criant :) Kœervoumi Aïe ! (Yen est fait de moi l J’ai honte de mourir En pensant que je suis tue par la main d’un enfant ! ’I’x-émeux-Cette main, Kervouini, tenait le droit, Et le Tout-Puissant l’a rendue rortcl Kex-vou1·a c C’est clair, je le vois, helas ll Reste il mes côtes, Trémenr, Approchez aussi, Trephine et vous Arthur, mon frère ! ’(Ces deux-ci sapprocheni) Je veux avant de mourir, pour gagner le pardon ( I)u Juge des Juges, être une lois sincère !., . Ecoutez attentivement mes dernières paroles, . se 1Ct prenez pitre du malheureux Kervonra ! Je voudrais me lever ; helas, je ne puis !.. Asscyez-moi un instant sur llilô chaise, je vous en supplie E (Arthur et Trémeur aident Kervoura à s’asseoir sur une chaise.) (A Trèphine) ’ 14