Page:Gwennou - Santez Trifina.djvu/36

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Aime chez nous, et aimer la Basse-Bretagne ! En ce pays sollt sans peur et droit les coeurs, Souple la parole, d7£iCl€l’: lerbras et de pierre les têtes : D’ailleurs, quand ils ont falt serment de fldelité Les Bretons, mon frère, tiennent bon à leur parole. Ils ne sont lIHplt©yî]])l(·3S que contre le traître".. S’ils l’elnpoignent une fols, tant pls pour lui ! ! t Bien ne peut le retirer à leur colère, Et ils le frappent, totou tard I J Mais me voila, mon frère, faisant d1scours... Excusez-moi, Je vous prie !.. i. K€l’¥’Olll’3 ’

Je suis heureux et content

D’ententl-e vos paroles, Arthur, m’en croyez bien ! · C/est ainsi qu’autrefois me parlait mon père". Elles sont ecrltes dans mon cœur, et, avec l’aide de Dieu J’en garderai le souvenir durant toute ma vie. Tréphine

t Conûance, nous avons en toi, et mon Epoux et moi ! t Arthur D p

C«©l]l : lû1]CG comme en mon frère, je le jure sur mon épée. Tréphîne ’

Et maintenant, Kervoura, rester avec nous tu dois...-LOIH de toi Je suls fort afrllgee souvent !. Iiervoura ·

Merci, Trephine, merci ft vous mon frère Je ne puis, malheureusement avec vous demeurer longtemps. Voici atteintes par mol mes Vllïgt-ClDC[ années, -Et il m’est gra nd hâte de me mettre en route Pour chercher un mariage de qualité digne De votre rang, mon beau-frère, et de celui de mon père". · Me laisser donc aller à l’aventure de Dieu.. Sous peu, je le pense, Je serai de retour encore, Soyez sans gene vous deux ! De près comme de loin Mon souvenir sera avec vous, toujours, en Bretagne. ’ Tréphine

Puisque cela plaît au grand Maître, adieu, mon petit frère. Kcrvoura W

A bientôt, Trephine, adieu, ma petite sœur. Q ’ (Ils s’embrassent l’un Feutre.)