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Page:Gwennou - Santez Trifina.djvu/40

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Pour une couronne, tout ce que j’ai a perdre, , Entrailles, (tripes) corps et ame, je les donne à Lucifer Roi éiaitmon père, Roi est mon beau-frère, Roi je serai, je le jure, et sans tarder longtemps, En Irlande, en Écosse, eu bien en Bretagne ! Malheur et malédiction il qui tentera de m’en empêchera.. Rien ne rirépouvantera, personne au monde je ne respecterai, Roi et couronné comme l’était mon père, Comme l’est Arthur de Bretagne, voila la position L Qu’il me faut conquérir, et coute que coute., . Pere et mère, frère et soeur, jen fais fil Roi et couronné ll ! Rappelles-to1, Kervoura’ ! » Si ton cheval te chie dessus, (1) tu auras tout perdu ï ? Peïdïe t©u% ?... Je ne le ferai poiqt ! Voicëquye roule en ma tète « Su i emen et comme par mirac e unei ée.... ’ Si c’est Jean à la Queue longue (le diable) qui me l’envoie J i n’en fais cas ! (llierclions sans tarder Si mauxîaiscî ellq eît, ou bonne... Rosee patiente parfois A Triomp ie u so ei et lui casse ses rayons !... (Il reste un instant songeur)

Approche ici, mon écuyer, mon ami Gar-©rjal... Depuis que, j’etais enfant, tu m’es fidèle, Et pour te récompenser, je t’ai placé Au premier rang parmi mes meilleurs amis... D’un bon conseil j’ai besoin, en ce moment-ci. Et tu me le donneras convenablement, je le crois... · Gain-Orjal (jambe en lil-de-fer), s’approche doucement et défiant Mon maître, comme autrefois je peinerai toujours. Pour faire en tout temps tqute chose selon votre volonté,) Dites-moi votre peine et, s’l est en mon pouvoir, -Bientôt vous n’aurez plus angoisse ni soupirs., Les vieux, seigneur, malgré leur ignorance, Et bien qu’étant inhabiles a parler, comme des ânes cornus Sont capables parfois de dés enchevêtrer l’écheveau Des jeunes gens, qui ont perdu le bout de leur fil. Iicirvoumn

Je le sais, Gar—©rjal, tu es un serviteur Capable de parler quandil le faut, et tout aussi capable de te tairi En toi j’ai confiance depuis longtemps, mon homme, Et en ton amitié demeure solidedma foi Mais ce que j’ai a te dire aujourc’ini, · Jure moi que nul autre que toi jamais ne l’ent endra Nul, car sinon nous serons tous deux accablés de honte, . — » -î— —·>—·—i— — —ï-·(l

Expression pittoresque qui signifie z <i Si tu ne réussis pas dans tan coup.