Page:Gwennou - Santez Trifina.djvu/54

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

La plupart du temps, sabots percés et habits rapiécés Servent à habiller lespieds et le corps d’un bouchu (sot) J J Mais toi, tu as été a l’école, a mons avis, longtemps ! · loll-aux-Farces V

Eté a l’école, Seigneur I Vous-ne trouveriez dans mon quartier Une seule école sur dix lieues de tour... Et encore ces écoles Ne sont-elles fréquentées que par des gens comme il faut... Les pauvres comme moi, pour gagner leur nourriture Autant vaut dire dès qu’ils sont sevres, Doivent travailler dur et ils l’l’©Ht de lecon Autre que celle du soleil, de la neige et du vent ’ La leçon de la forêt, de la mer, de la lune, des étoiles. Q La leçon de la, vo1X des cloches et du chant des oiseaux. Cette lecon, certes, en vaut bien d’autres l · V 4 Iievvouva ’

Jamais jusqu’à présent je n’entendis autant ! ’ Qui fa1t-on de toi (1) ? et ou es-tu né I’oll* ?l\IX·Fâ\l’00S

4 Qui l’on fait de moi ? Ma foi, je ne saurais dire Quelquefois Je pense queje n’ai eu père ni mère. Etaient-ils noirs, blancs. jaunes, rouges, petits, grands, bossus, Je no sais, cher seigneur. Ou suis-jo né [boiteux ? Pres d’une petite ville, cependant renommée, J Dans l’éveché de Tréguier, appelée La Hoche-Dcrrien. Iievvoura

Le pays des couvreurs en ardoises et des chiffonniers ï ! ’ Roll-aux-Fa1·ces ’

Vous y étes, Seigneur". La vivent aussi, Quelques tanneurs... Tous sont gens de bon ton ! lievvouva Q V

S’ils te ressemblent.,

Roll-aux-Farces A

Croyez-vous, sur 1Tl©ll âme, V

Que tous les Rochois soient aussi Jacques que moi ? Le moindre Rochois est assez malin Pour prendre dans la poche d’un gentilhomme, sa bourse. (1) Comment t’appc1les-tu. [ A \