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On entend derrière les rideaux du théâtre des coups de tonnerre, les siftleiiieiits du vent, le bruit de la grele qui tombe, et ; ° les cris de toutes sortes dïtniuiarrxp sauvages, et le temps, devient tout a coup noir et sombre. Pendant ce temps, la V.sorcière prend un vieux livre, et · fait mine de le lire avec soin et grande attention. Au bout d’un instant, le théâtre \ redevient clair ; et la sorcière, maintenant dehout, approche — · doucement’et clmme épouvantée, de Kervoura, tt zndu tout de son long à gauche et près du bord du théâtre. La Sorcière (comme atïolée)
Les esprits de l’ent’er, et mes livres secrets, A ’ A M’ont devoite. prince, des choses épouvantabtes, , r Si épouvantables, que mes cheveux d’horreur se lèvent sur ma tête Et que. dans mes veines, mon sang se glace net.. Kervoura, Kervoura, vous etes à temps encore, Laissez-la vos mauvais désirs ! Pour les mener a bien Quel crime horrible à vous sera nécessaire d’accompli-r Revenez en arrière, je vous en supplie, mon cher fils l · s Iirrvouru (en colère) »-Vous
voila affolee, sorcière puissante l... p Je vous croyais femme courageuse, ,
Et vous voila la comme une poule mouillee., Honte a toi, nourriture de tenter. vieille trouition maudite ! Tu m’avais dit que tu etais capable de me venir en aide, lit tu me laisses maintenant, sans faire ton travails. A, Malheur a toi si tu ne par les, si tu ne me dis net ’ Comment je pourrai gagner la couronne °Z Payement tu auras coinme il est du,
Mais il te faut faire ton metier, vieille sorcière damnee. V La Sorcière, (sombre son visage)
Tes remontrances sottes je n’en fais cas, · Et de me les avoir faites tu auras regret, peut-être Avant peu t... Ecoute donc, jeune homme imprudent, lit puisque tu es si entete, reste sans peur si tu le peux ! » Tu veux gagner d’un coup la couronner
Et le trône d’Abacarus, et désir tu as en outre D’avoir pour femme son unique ueaaet-e... · ; Une chose t’en empéche, une épouvantable chose, la lepre ? ’lt faudra que le roi soit gueri complètement · <, g · Avant de donner a personne sa fille, sa couronne., . Je puis le gucrir, je le jure de nouveau ! · ·, Mais avec un remède qui ne fut trouve jamais encore, Et ce n’est pas toi. je pense, qui te trouvera, Kervoura, t · Donc, a ctierc’1er davantage nous ne gagnerons rien t, · J Retourne ai la maisonlnion garçon, et reste désormais r