Page:Gwennou - Santez Trifina.djvu/88

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6"7 DOUZIÈWIE SCENE ’. Ke1·v« »u1—a, seul Quelle épouvantable destinee est la mienne ! p Moi le prince Kervoura, fils du roi d’Irlande, Sous prétexte de gagner un trône, une couronne, Je suis sur le point d’être au rang des meurtriers Le plus horrible, en allant ecraser deux coeurs Qui ont eu pour moi un amour sincère". A Oli, mon beau-frère Artliur, oh ma sœur Trephine Si loyale et si douce ! J’entends trembler Mon cœur depouvante, quandye pense a vous ! 4 Vivre est bien dur, mourir serait mieux. (ll reste un instant songeur) - Mourir ! pour mourir il faut être un homme Et devant la mort je suis sans cœur absolument, . · Vivons donc, vivons, et coûte que coute, Allons au bout et voyons comment ira la chose. ·(ll va au fond du théâtre et appelle) Gar-Orjal, ·Gar—©r ]al... ! (Celui-ci vient la têtro très bas) TREIZIEWIE SCÈNE l((è\’V0\ll’ü, (inv-(hejal Kevvouva l’ai mis en ma tête · De faire un voyage long... Il te faudra arranger Toute chose pour aller avec moi en Angleterre, sans retard · Dis-moi, quand ye m’en souviens, mes deux nouveaux domestiques Flamm et Roll Gar-Ovjal.’ Ces deux lalsont deux bons madres Qui vous serviront, maître, de digne facon, J’ai eonûance en eux, vous pouvez en avoir aussi. y Kevvoura, Bien, Gar-Orjal, tres bien ! Ya et dis leur. ’ De rester au palais d’Artl1ur Jusqu’a mon retour Depèchetoi de préparer tout, que nous allions courir le pays. Gar-Orjal Je ne serai pas long, Seigneur ! (ll S,8Il Va)