Page:Gyp - Bijou, Calmann-Levy, 1896.djvu/25

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— Dame !… je n’ai pas fait le compte… il y a les La Balue…

— Ça fait quatre…

— Les Juzencourt…

— Six…

— Le petit Bernès…

— Sept…

— Madame de Nézel…

— Huit…

— C’est tout !…

— Et dix que nous sommes de fondation, ça fait dix-huit… on peut être vingt… voulez-vous inviter les Dubuisson, grand’mère ?… ça me fera bien plaisir d’avoir Jeanne…

— Je ne demande pas mieux… je vais leur écrire…

— C’est pas la peine… il faut que j’aille à Pont-sur-Loire pour les commissions, je les inviterai…

— Comment, mon pauvre petit !… tu vas aller en ville par cette chaleur ?…

— Il faut bien s’occuper du dîner !… c’est aujourd’hui mardi… et puis, j’ai à parler à la mère Rafut pour lui demander des journées… je n’ai pas de robes… il va y avoir les courses… des bals…

— Oh !… — fit la marquise avec ennui — tu vas encore avoir ici cette affreuse vieille !…

— C’est une si brave femme !… et elle travaille si bien !…

— Possible !… mais elle marque terriblement mal !…