Page:Héricourt - La Femme affranchie.djvu/210

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 204 —

une suite de traités sur les principales branches des connaissances humaines afin d’éclairer les femmes et le peuple.

Vous avez à fonder un Institut polytechnique pour les femmes.

Vous avez à aider vos sœurs ouvrières à s’organiser en ateliers d’après des principes économiques plus équitables que ceux d’aujourd’hui.

Vous avez à faciliter le retour au bien des femmes égarées qui vous demanderont aide et conseil.

Vous avez à travailler de toutes vos forces à la réforme des méthodes d’éducation.

Et, en présence d’une tâche si complexe, vous demandez : que faire ?

Ah ! si vous avez du cœur et du courage, femmes majeures, levez-vous !

Levez-vous ! Et que les plus intelligentes, les plus instruites et celles qui ont du temps et de la liberté constituent l’Apostolat de la Femme.

Qu’autour de cet Apostolat, se rangent toutes les femmes de Progrès, afin que chacune serve la cause commune selon ses moyens.

Et rappelez-vous, rappelez-vous surtout que l’Union fait la force.


II

PROFESSION DE FOI.


L’union fait la force, oui ; mais à condition qu’elle soit fondée sur des principes communs, non sur le dévouement à une ou plusieurs personnes. Car les personnes passent et peuvent changer : les principes restent.