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LA JALOUSE
LA JALOUSE
Oh je te montrerai si c’est après deux ans
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Si c’est alors qu’on peut la laisser, comme un vieux
Soulier qui n’est plus bon à rien.
A. de Musset, les Marrons du feu, scène II.
BITINNA.
Ainsi, Gastron[1], tu es si dégoûté qu’il ne te suffit plus de jouir de mon corps ? Tu pourchasses encore Amphytaia, la femme de Ménon ?
GASTRON.
Moi, Amphytaia[2] ? L’ai-je seulement vue, cette femme ? Toute la journée tu me cherches des prétextes, Bitinna : je suis un esclave, fais
- ↑ Ainsi, Gastron. Nous avons voilé quelques crudités dans les trois premiers vers : si l’on admet que le texte (ἥδε) n’est pas altéré dans le premier, le seul sens admissible est singulièrement obscène.
- ↑ Moi, Amphytaia ? Nous avons écrit et ponctué : ἐγὼ Ἀμφυταίῃ (papyrus : Ἀμφυταίην) en modifiant une conjecture de Crusius.