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PRÉFACE


Le nom d’Hérondas n’était connu que d’un petit nombre de lettrés : on ne possédait de ses Mimiambes que quelques vers détachés. On savait cependant que les anciens faisaient cas de ce poète : Pline le jeune le place à côté de Callimaque, et des poètes latins avaient composé des Mimiambes à son imitation. Le sol de l’Égypte, auquel nous devions déjà tant de précieuses découvertes dans le domaine de la littérature grecque, nous a rendu récemment une notable partie de l’œuvre de ce poète. Un papyrus, acheté par le British Museum et publié en 1891 par M. Kenyon, contient, outre quel-