Page:HM BrackenridgeHist. guerre USA angleterre V1,1820.djvu/165

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à leur bord aucun marin anglais. Une loi portant cette défense fut en effet adoptée et promulguée pendant la présente session.

Le gouverneur du Canada avait aussi proposé de faire une armistice avec les provinces qu’il commandait ; et on se doute bien qu’une pareille proposition, qui était exclusivement favorable à ces provinces, fut rejetée. Dans le même temps notre gouvernement, qui ne voulait négliger aucun moyen d’arrêter l’effusion du sang, autorisa notre ambassadeur à Londres à consentir à la cessation des hostilités, dans le cas où il recevrait une assurance, même non officielle, que la presse serait interrompue pendant les négociations ; mais l’Angleterre ne voulut jamais consentir à rien de semblable. L’amiral Waren fit peu après de nouvelles propositions, en exigeant pour conditions préliminaires que nos armées fussent rappelées dans l’intérieur, et que nos croiseurs eussent ordre de rentrer au port. Il donnait pour motif, qu’étant les agresseurs, c’était à nous à faire les premiers pas vers un rapprochement. Quand donc la Grande-Bretagne nous avait-elle donné des preuves de bonnefoi et de loyauté telles que nous pussions nous livrer avec tant de confiance à sa merci ? Si, en rapportant ses