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Page:HM BrackenridgeHist. guerre USA angleterre V1,1820.djvu/172

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leur avions enlevé le moindre espace de terrain, et nos liens avaient encore été resserrés, par de nombreux mariages mixtes ; car, d’après une de leur lois, aucun blanc, si ce n’est l’agent des États-Unis, ne pouvait résider chez eux, à moins qu’il ne prît pour femme une des filles du pays. Enfin, les sociétés de bienfaisance des États-Unis avaient établi des écoles pour donner quelque instruction à ces Indiens, et faire ainsi disparaître les dernières traces de la vie sauvage à laquelle naguère ils étaient livrés. Il en était à peu près de même des Choctaws, Chickasaws, Chérokées et autres tribus du Sud. L’ordre et l’industrie se faisaient remarquer dans leurs villages, dans leurs occupations journalières, et même dans leurs maisons, bâties le plus souvent par des ouvriers blancs qu’ils payaient bien : ces maisons avaient généralement aussi bonne apparence que celles de la plupart des planteurs américains. Non seulement ils étaient pourvus de toutes les choses nécessaires à la vie, mais déjà ils se procuraient du sucre, du café et d’autres superfluités : il n’était pas rare de voir leurs femmes, vêtues de robes de coton, se rendre dans les villes voisines, ayant sur leurs chevaux des selles achetées des blancs et